2017-12-17

 

Archéologie littéraire personnelle

En dépouillant à des fins bibliographiques ma collection de la défunte revue de SFCF imagine... (mettons qu'un dimanche matin, quand je devrais manier le stylo rouge avec sévérité, c'est une forme de procrastination utile), je suis tombé sur une annotation au crayon qui me permet de reconstituer un point tournant de ma carrière d'écrivain.  Dans l'image ci-dessous, on retrouve l'en-tête éditorial et pavé légal du numéro 21 paru en avril 1984.  On distingue clairement que j'ai souligné la mention cruciale fournissant l'identité et l'adresse du directeur littéraire.  (C'était peut-être bien le premier numéro de mon abonnement, d'ailleurs.)  J'en déduis que c'était pour soumettre un texte, ce que je n'ai pas tardé à faire avec toute l'inconscience de mes seize ans.  À cette lointaine époque, une revue comme imagine... n'était peut-être pas imprimée en couleurs avec de nombreuses illustrations comme Solaris aujourd'hui, mais elle avait l'avantage de paraître aux deux mois.  Si bien qu'il en fallait des textes...  Jean-Marc Gouanvic a jugé recevable le texte dactylographié que je lui avais soumis (« Œuvre de paix ») — et sans doute voulu encourager une jeune plume (ce qui était également plus facile quand une revue publiait avec une périodicité élevée).  Du coup, ma première nouvelle est parue en octobre 1984 dans le numéro 24.  Ainsi, en moins de six mois, à l'époque de la machine à écrire et du courrier postal, longtemps avant l'utilisation du courriel pour les soumissions sous forme de fichiers, ma nouvelle avait été soumise, acceptée et publiée.  J'avais dix-sept ans.

Le bon vieux temps n'avait pas que des défauts...

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