2011-02-25

 

Fraîcheur éternelle de la fiction pour les regards neufs

Aujourd'hui, double passage à Bouquinville. En matinée et début d'après-midi, c'était comme figurant dans le grand rituel annuel de la visite du Salon du livre de l'Outaouais par des hordes de jeunes. J'incarnais tout le contraire d'un rôle de composition : celui de l'auteur pour jeunes offert en pâture aux écoliers en maraude et qui pourrait être avantageusement remplacé à l'occasion par une statue de cire souriante. Ou un robot capable de signer des dédicaces sur le premier bout de papier ou carton venu... J'aurais volontiers signé des marque-pages — si j'en avais eu. Je me suis donc contenté de vendre ou essayer de vendre des livres, en faisant à l'occasion la conversation avec des fans de SF. J'avais à portée de main les étagères remplies de livres de la collection Jeunesse-Pop pour me rassurer que je n'étais pas seul de mon espèce dans ce coin du Salon.En soirée, je suis revenu dire bonjour aux amis et collègues, de l'invité d'honneur Christian Quesnel, reconnu pour une BD historique qui se passe du côté de Saint-André-Avellin, à Claude Bolduc et Jonathan Reynolds, entre autres. Et profiter d'un cocktail dînatoire pour me rappeler ma carrière de pique-assiette à temps partiel, du temps où j'étais journaliste étudiant de l'autre bord de la rivière des Outaouais...

Cela dit, un auteur ne peut pas rester désabusé longtemps dans un salon du livre. Même si l'abondance de livres souligne la vanité de certains espoirs, le regard brillant de curiosité des jeunes qui choisissent tel ou tel livre rappelle à point nommé que les livres conservent leur attrait pendant des années et que le plaisir de découvrir un nouvel auteur et un univers tout neuf reste toujours aussi vif d'une génération à l'autre...

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Comments:
aah l'envie de lire heureusement toujours là ! :)
 
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