2009-07-18

 

Un regroupement de traducteurs de SF

Des traducteurs japonais de science-fiction viennent de lancer le site 26 to 50 et le blogue du même nom, 26to50, pour faire connaître leurs traductions, de nouveaux auteurs et de nouveaux textes.

La traduction de la science-fiction présente des défis particuliers. Jean-Marc Gouanvic a signé sur ce sujet — et le cas du transfert moderne de la SF des États-Unis à la France — un ouvrage, Sociologie de la traduction. La science-fiction américaine dans l’espace culturel français des années 1950 (Arras, 1999), dont Judith Lavoie a signé une recension (.PDF) dans la revue TTR. Cet essai (.PDF) consacré aux efforts de Judith Merril de mener à bien la traduction d'une anthologie des meilleurs textes de SF japonaise vaut aussi le détour. Il ne faut pas oublier que c'est grâce à Judith que les anthologies Tesseracts ont fait une place dès le début aux traductions de textes français alors qu'un Robert J. Sawyer n'a pas hésité à publier Distant Early Warnings, une anthologie regroupant « Canada's Best Science Fiction », sans inclure un seul texte écrit en français à l'origine. (Admettons qu'il rendait la politesse aux anthologies de SF « québécoise » qui excluent Grant, Kingsbury, Lalumière, etc.)

Mais ce que Gouanvic a mieux compris que Merril, sans doute, c'est que la traduction de la science-fiction ne suffit pas si on veut qu'elle soit lue ailleurs. Il faut aussi qu'il y ait un milieu (éditorial ou fanique) susceptible de recevoir les traductions venues d'ailleurs. La création de ce milieu en Amérique du Nord n'est pas chose facile.

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