2009-06-09

 

Passages

La pluie bat le pavé, la pluie lave la rue
et noyant les années, la pluie emporte tout;
Comme la faux du temps, elle balaie d'un coup
la vie la plus brillante et l'amour le plus cru.

Plus le jour avance, plus la pluie tombe dru,
tous nos baisers et bonheurs courant à l'égout :
les chagrins, les enfants, les crimes, les bons coups,
tout ce qui hier vécut et ce matin mourut.

Qui repêchera son bien dans ces débris
désormais emmêlés dans le froid friselis
d'eau de pluie qui coule comme un long flot de larmes ?

Qui osera, sous le ciel gris et les gouttes,
se dresser contre la dissolution, sans armes
pour défendre sans espoir les gains de ses joutes ?

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Comments:
Suis-je incorrect penser un peu de le réchauffement mondial?
 
Euh, je dois dire que je n'y pensais pas.

Par contre, j'ai songé à intituler le poème Mortalité.
 
Cela me rappelle un titre de musique.. tout passe
Bravo :)
 
En effet, j'ai voulu dire autrement « tout passe, tout casse »...
 
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