2008-08-11

 

Le cas McAllister

MYSTÉRIEUX AGISSEMENTS — RENCONTRES CLANDESTINES — SURPRENANTES RÉVÉLATIONS — UNE DEUCHE APPELÉE HORTENSE — UN CONTRAT AVEC L'ÉTRANGER ? — TOUTES LES INFOS EN EXCLUSIVITÉ SUR CE BLOGUE

Une enquête approfondie a mis au jour, en exclusivité pour ce blogue, les mystérieux agissements d'un personnage qui se fait appeler Laurent McAllister. Il est toutefois loin d'être démontré qu'il a droit à ce nom et que cette identité qu'il endosse ne cache pas quelque chose de beaucoup plus grave qu'une ascendance écossaise. En fin de semaine, une filature hardie jusqu'au cœur de la région de Lanaudière au nord de Montréal a permis de le retracer dans un chalet que nous ne localiserons pas, par égard pour les voisins, mais dont voici la photo. On notera la blancheur suspecte des façades, qui clament leur innocence de manière beaucoup trop insistante pour être honnête. La région de Lanaudière est bien connue pour ses plantations de cannabis et les liens de son monde interlope avec la mafia montréalaise. Que venait donc faire McAllister dans cette galère?

Des sources bien placées pour nous dire tout ce que nous voulons entendre ont révélé que des discussions animées auraient eu lieu durant cette fin de semaine. Une photo obtenue dans le cadre de l'enquête montre clairement deux chaises prêtes à accueillir les acteurs de cette rencontre clandestine. Si on peut se fier à une source anonyme proche de l'épicerie du village voisin, plusieurs caisses de bière Corona Extra auraient été livrées pour arroser les délibérations. Ceci ne fait que souligner l'importance des sujets abordés. Pour éclaircir le mystère, l'investigation a été obligée de remonter dans le passé du personnage connu, à tort ou à raisons, sous le nom de Laurent McAllister. Il est signalé pour la première fois à Ottawa en 1987, mais il est ensuite repéré dans de si nombreuses villes — dont Longueuil, Boston, Toronto, Vancouver, Edmonton, Clermont-Ferrand, Baltimore, Montréal et Saratoga Springs — qu'on a du mal à croire qu'une seule personne ait pu compléter tous ces déplacements. La source des revenus de McAllister est un mystère et on ne lui connaît aucune occupation suivie.

Toutefois, une voiture remarquée à proximité d'un lieu de résidence occasionnel de McAllister a mis l'enquête sur la piste d'une filière française. Cette Citroën 2 CV bleue appelée Hortense ne serait-elle pas le véhicule de prédilection des émissaires d'une organisation uniquement désignée par un nom de code improbable inspirée d'un roman d'Alexandre Dumas, Bragelonne? Cette trouvaille a orienté l'enquête dans une nouvelle direction et des sources bien informées dans le petit monde de la Main à Montréal ont confirmé que la casa Bragelonne de Paris aurait confié un gros contrat à Laurent McAllister. Comme par hasard, c'est donc dans un bar de la Main — plus communément appelée le boulevard Saint-Laurent... — que l'affaire a été conclue. Mais quelle affaire? Les uns parlent d'un opéra à conclure, ce qui pourrait renvoyer à mots couverts aux opérations les plus meurtrières de la mafia italienne, comme on le voit dans les films de Coppola. Les autres parlent d'un livre explosif, en gestation depuis près de vingt ans et qui fera date en 2009... Pour tout savoir, il faudra continuer à lire ce blogue, mais la photo ci-dessous surprend les deux complices du mystérieux McAllister en train de signer le contrat en question le 27 juin dernier...

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