2008-05-16

 

Arrivée à Winnipeg

Pendant que l'Esprit Vagabond se rend dans les Pays-Bas, je visite les plats pays de l'Ouest. Plus précisément, je suis de retour à Winnipeg, terre de mes ancêtres (enfin, de quelques-uns) pour un autre retour aux sources. Quoique j'y sois surtout pour la Convention nationale canadienne de science-fiction accueillie cette année par Keycon 25... mais franchement je me sens surtout en vacances. Tellement que j'ai décidé de marcher de l'aéroport au centre-ville, pour voir. Et j'ai vu. Malgré la ressemblance de toutes les banlieues commerciales et zones industrielles nord-américaine, on sent tout de suite qu'on est au milieu des Plaines. Rien ne sépare les édifices, que des espaces ouverts, et la voie ferrée s'allonge à perte de vue.Décidément, Winnipeg est une petite « grande ville ». Il m'a suffi de quatre-vingt-dix minutes pour atteindre l'auberge de jeunesse qui se trouve à deux pas de l'hôtel de la convention. En chemin, j'ai croqué quelques photos de rues caractéristiques du Winnipeg des années quarante et cinquante, faites de petits bungalows et de longs alignements d'arbres qui bourgeonnent à peine. (Ici aussi, l'hiver a été long.)J'imagine sans peine que mon père a parcouru ces mêmes rues pour aller chez des amis — ou des amies. Ce qui frappe, c'est bien l'espacement et la petitesse des maisons, très différentes des grandes résidences banlieusardes de l'après-guerre ou des McMansions encore plus récentes. Ce qui frappe forcément aussi, c'est le ciel bleu des Plaines, toujours aussi vaste. C'est sans doute en partie subjectif, mais cela doit aussi tenir à la largeur de certaines rues, et plus particulièrement au fait que la plupart des édifices n'ont qu'un rez-de-chaussée et tout au plus un étage ou deux. Disons que les tours du centre-ville se voyaient sans peine de l'aéroport, et m'ont permis de me repérer quand j'ai dévié des itinéraires fournis par le site de l'auberge...

En chemin, j'ai aussi pris une photo d'un Safeway, c'est-à-dire d'un supermarché qu'on ne trouve guère que dans l'ouest du pays. C'est un souvenir d'enfance que cette première découverte de la non-universalité des grands magasins. Quoi, les supermarchés d'Ottawa ne régnaient pas non plus sur les porte-monnaie de Winnipeg? Eh bien, non, et le Safeway que l'on voit ci-dessous affiche en prime une façade qui fleure bon le design des années cinquante ou soixante...

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