2007-10-29

 

Les écolo-croyants

Il y a des journaux dont je me méfie parce que je sais à quelle enseigne ils logent, comme The National Post. Dans d'autres cas, je me méfie parce que j'aimerais leur faire confiance. C'est le cas du Devoir, dont les tropismes favorables à la vie intellectuelle et à la culture auraient tout pour me gagner, d'ordinaire, même si les partis pris politiques de la rédaction diffèrent des miens. Seulement, j'ai appris à me méfier des partisans dont les convictions leur font parfois négliger toute rigueur, comme ce chroniqueur financier de La Presse qui avait motivé à retardement un billet de ce blogue.

Ainsi, dans Le Devoir, Louis-Gilles Francœur est acquis aux causes environnementales et ce sujet est si cher à mon cœur que je serais tenté de le lire sans émettre de réserves... Mais Francœur a-t-il adhéré à la ligne de parti au point de perdre toute rigueur?

Le 19 octobre dernier, il abordait le sujet des OGM en mentionnant les travaux de Gilles-Éric Séralini qui a rapporté que si on nourrit des rats avec des plantes transgéniques, on observe une dégradation de leur état de santé. La référence n'est pas plus précise, mais il pourrait s'agir de l'article critiqué par ce professeur australien. Il s'agit d'une critique dévastatrice qui m'apparaît irréfutable. Et elle est renforcée par l'avis de l'Union européenne sur la question. Or, des mois ont passé depuis la controverse : que Francœur ne semble nullement ébranlé — ou renseigné — m'incitera désormais à la méfiance...

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