2007-04-08
La quémandeuse à la croisée
Les rues de la ville estivale sont hantées
Le soleil a cédé ses couleurs aux maisons,
or, azur, orange, vert vif, rose saumon...
mais une artiste erre, ombre de noir gantée
fantôme en négatif sur le trottoir planté
comme l'arbre frappé, au tronc de pur charbon
écimé, amputé, croix brisée sur un mont,
inexorable faucheuse au rictus denté
Désormais, les faucheuses sont des vagabondes,
la mort est refusée telle une chose immonde:
le rapace de nuit doit mendier en plein jour
Ah, pauvresse que plus personne ne reçoit!
Attends donc, tu sais bien que viendra ton tour
d'entrer chez quelqu'un pour en sortir avec moi!
Le soleil a cédé ses couleurs aux maisons,
or, azur, orange, vert vif, rose saumon...
mais une artiste erre, ombre de noir gantée
fantôme en négatif sur le trottoir planté
comme l'arbre frappé, au tronc de pur charbon
écimé, amputé, croix brisée sur un mont,
inexorable faucheuse au rictus denté
Désormais, les faucheuses sont des vagabondes,
la mort est refusée telle une chose immonde:
le rapace de nuit doit mendier en plein jour
Ah, pauvresse que plus personne ne reçoit!
Attends donc, tu sais bien que viendra ton tour
d'entrer chez quelqu'un pour en sortir avec moi!
Libellés : Poème