2006-09-23

 

Souvenirs de Roberval

Je continue à tourner les pages de mes albums, en numérisant les photos les plus intéressantes... Cette fois, je suis tombé sur mes clichés du festival de science-fiction organisé par Hugues Morin dans la bonne ville de Roberval au Lac Saint-Jean les 26, 27 et 28 juin 1998, festival qui s'appelait tout naturellement « Roberval 1998 ». La toile a conservé peu de traces de l'événement, mais il avait été l'occasion pour le petit milieu de la SFCF de se rassembler — et de le faire pour une fois non pas dans la grisaille montréalaise, mais au grand air et sous le beau soleil d'un mois de juin. Nous avions donc été plusieurs à profiter de l'occasion pour louer un véhicule et mettre le cap sur les pays d'en haut... ou un peu au-delà, selon la définition qu'on adopte. Vers Chambord, après avoir remonté la Mauricie de Félix Leclerc, nous avions vu au loin la terre promise.Ou plutôt le lac promis... La région du Lac Saint-Jean nous apparaissait enfin à l'horizon, même s'il y avait des voyageurs pour préférer rester dans la mini-fourgonnette louée pour le trajet. (Dans la photo à droite, c'est David Simard qui tourne le dos à l'objectif. Au volant du Dauphin d'Argent, c'est Daniel Sernine qui est resté aux commandes, avec Yves Meynard comme copilote.) Mais qu'allions-nous faire exactement au festival de Roberval? Cela, seul le maître du jeu le savait très précisément. En fait, nous avons découvert durant cette fin de semaine qu'Hugues avait fait un travail remarquable pour monter l'événement et il nous avait mijoté un programme très ludique. En fin de compte, on s'était beaucoup amusé et on avait beaucoup ri. (Toutefois, comme il y a eu un autre festival l'année suivante, j'ai tendance à confondre dans ma mémoire les événements respectifs des deux. La lecture à plusieurs voix d'une adaptation théâtrale de Demain les chiens, je crois toutefois que c'était en 1998.) Même les écrivains et les fans de sf ont le droit de se marrer... La photo ci-dessus constitue d'ailleurs tout un portrait de famille. Le patriarche et la matriarche trônent bien entendu à gauche tandis que les générations subséquentes sont massées à droite. Pour la petite histoire, cela donne de la main sénestre à la dextre : Alain Bergeron, Francine Pelletier, Joël Champetier, Yves Meynard, Julie Martel, Marc-André Ferguson, Claude Janelle, Daniel Sernine, Richard Blanchette, Natasha Beaulieu, Claude Mercier, Valérie Bédard et Éric Bourguignon. Mais j'ignore ce qui retenait ainsi leur attention. Il y avait certes eu des activités plus sérieuses au programme. Je crois me souvenir que Laurent McAllister a lu un extrait de sa nouvelle « Le pierrot diffracté ». Et, le dimanche 28 juin, AlainBergeron a reçu le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois pour son recueil Corps-machines et rêves d'anges, son roman L'Ennemie et sa nouvelle « Le vingt-huitième jour ». Dans la photo à gauche, il semble quelque peu médusé par l'annonce du prix et il cherche ses mots, le micro à la main, avant d'entamer les remerciements d'usage. (En arrière-plan, on remarquera les publicités stratégiquement disposées par les commanditaires locaux recrutés par Hugues Morin.)

L'heure des adieux avait presque sonné. Dans la photo ci-dessous, on voit quelques-uns des festivaliers sur le perron du clubhouse qui hébergeait l'événement. On remarquera le jeune Patrick Senécal sur le perron, tournant le dos à Yves Meynard qui se penche sur les problèmes des mortels au ras des pâquerettes. De fait, il me revient que Daniel Sernine avait enfermé les clés du Dauphin d'Argent à l'intérieur du véhicule, ce qui avait retardé le moment du départ pour la délégation montréalaise...

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