2006-05-30

 

La Toile littéraire du Canada francophone

Lentement, l'araignée tisse sa toile...

La littérature canadienne d'expression française jouit d'une présence grandissante en-ligne.

Un des meilleurs sites est sans conteste la Bibliothèque électronique du Québec de Jean-Yves Dupuis, qui compte actuellement 214 volumes de la littérature canadienne-française, ce qui inclut tant des romans que des recueils de textes courts numérisés. Ce n'est pas un site pour bibliographes, puisque les sources sont rarement indiquées, mais l'amateur de littérature ancienne y trouvera son profit. (Il y a aussi de nombreux volumes de l'œuvre de Jules Verne.)

Mais il ne faut pas négliger non plus les bibliothèques bien réelles, en particulier la Bibliothèque nationale du Québec, dont la collection numérique ne cesse de s'enrichir, et la Bibliothèque nationale du Canada, dont les archives numériques sont également très riches. Les imprimés canadiens du dix-neuvième siècle sont en cours de numérisation et une partie reste accessible à tous sur le site de Notre mémoire en ligne.

En ce qui concerne les auteurs plus actuels, le lecteur peut se tourner vers le site de L'Île, alimenté et financé par l'UNEQ qui fait donc la part belle aux membres de l'UNEQ et ignore volontiers les autres. Ce sont 450 auteurs qui sont à l'honneur.

Le carrefour du Centre québécois de recherche sur l'archive littéraire est un site universitaire qui regroupe trois projets différents. Cela va donc de l'extrêmement spécialisé au très exhaustif, ce qui n'exige souvent pas beaucoup de discrimination, dans l'un et l'autre cas. Je retiens quand même le projet de l'Archéologie du littéraire au Québec (1760-1840), entreprise placée sous la direction de Bernard Andrès.

Bernard Andrès a aussi signé un autre site, qui prétend résumer la littérature québécoise en 600 titres. Les choix sont très convenus.

Également dans la veine universitaire, il y a le laboratoire des imaginaires du Nord de Daniel Chartier (le Laboratoire international d'étude multidisciplinaire comparée des représentations du Nord, pour être précis). J'y ai déjà fait allusion pour sa liste de publications qui comprend une réédition de L'Impératrice de l'Ungava.

Toujours dans le domaine universitaire, on peut mentionner le CRILCQ (Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoise), même si les ressources en-ligne semblent très maigres.

Un autre genre de ressource est le site des Services Documentaires Multimédia Inc., qui offre de l'information (essentiellement bibliographique, mais on peut aussi trouver des résumés et des évaluations sommaires) sur de nombreux livres québécois. À l'intention des bibliothécaires principalement.

Autre site professionnel, le carrefour du journal Le Libraire n'est pas accessible pour moi aujourd'hui, mais je n'ai aucune raison de croire qu'il a cessé d'exister.

Il existe aussi des sites plus personnels. C'est une collectivité qui anime celui du « Club des rats de biblio-net ». Au fil des ans, ce sont maintenant 2229 livres de 1081 auteurs qui ont reçu 6541 critiques. Les auteurs québécois ne sont pas seuls, mais ils sont bien présents.

Il y a le site de Paul-André Proulx, auquel j'ai jeté un coup d'œil; on y trouve un survol de la « littérature québécoise » depuis 1998. Pour l'instant, 332 œuvres ont été commentées.

Déjà plus ancien mais un peu figé dans le passé, il y a le site de CyberScol et compagnie, Littérature québécoise, qui offre de l'information sur 260 auteurs.

Évidemment, on peut toujours jeter un coup d'œil à la page de Wikipédia consacrée à la littérature québécoise.

Et pour connaître ce qui se fait en français à l'extérieur du Québec, il y a le répertoire des membres de l'Association des auteures et auteurs de l'Ontario français.

Lentement, l'araignée tisse sa toile...

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